LE MOT DU PRÉSIDENT
« Oh , les beaux jours ! »
C’est par une matinée de pluie, que j’écris ces quelques lignes d’introduction au bulletin de
printemps 2022 .
Ce titre de la célèbre pièce de théâtre de Samuel BECKETT, résume très bien la période folle
que nous avons vécue, et les événements tragiques auxquels nous assistons actuellement. Je ne
les commenterai pas !
Nous avons fixé notre choix sur le dimanche 11 Septembre 2022 pour renouer avec l’assemblée
générale de l’amicale dans l’enceinte de l’Ecole Normale d’ Instituteurs, actuellement lycée
TRUFFAUT, suivie du repas tant attendu par tous à SAVIGNIES .
L’émotion est toujours intacte quand nous foulons à nouveau le sol de cette école où nous
avons passé 3, 4 voire 5 ans de notre studieuse jeunesse !
Hier encore, quand nous croisions ces lycéens dans les couloirs, un vent de retour de jeunesse
soufflait en nous. Mais que connaissent-ils de l’histoire de ces murs qui les abritent aujourd’hui ?
Certes, le hall d’entrée fait figure de musée avec les photos de la promotion 1913 – 1914, une
autre époque ! Et quand, au détour d’un couloir nous engageons la conversation, expliquant que
nous étions internes en 1966, 4 promotions de 25 à 30 individus, les élèves-maîtres, que le lever à
6 heures 20 était rythmé par le son de la clef que le pion tapait sur les cloisons de bois des boxes en
traversant les dortoirs, qu’il fallait ensuite balayer un bout de couloir chaque matin, ils ouvrent des
yeux ébahis ! Un autre monde, une autre époque !
Nous aurions pu leur raconter bien d’autres choses, dont Mai 1968 et notre participation à cette
révolution culturelle, mais le débat fut arrêté par la sonnerie d’inter-cours, morceau de musique
inaudible et fort laide !
Certes, c’est un jugement de valeur que j’émets, mais c’est une autre époque vous dis-je !
Oh, les beaux jours , que nous vécûmes en ces lieux !

LE MOT DU SECRÉTAIRE

A peine le bulletin « hiver » est-il envoyé aux adhérents qu'il faut mettre en chantier celui du

« printemps » ! En l'absence de réunions mais grâce aux moyens modernes de communications

notre bulletin se met en place petit à petit...

Celui-ci est, d'ordinaire, consacré en grande partie aux promotions « à l'honneur » et à la

préparation de l'Assemblée Générale qui a lieu début juin depuis plusieurs années.

L'avenir est encore bien incertain : quelles seront les conditions sanitaires dans 3 mois ?

Pourrons-nous nous retrouver dans les locaux de l'ex. ENG puis dans un restaurant des environs de

Beauvais ?

Pouvons-nous commencer à prospecter dans le but de dénicher une bonne table ?

Autant de questions qui mettent dans l'embarras les membres du Conseil d'Administration …

La réalisation du bulletin ne devrait pas poser trop de problèmes, encore nous faudra-t-il

trouver un nouvel imprimeur, celui qui l'imprimait ne pouvant plus répondre à notre demande.

Son contenu sera certainement moins important que les années précédentes. Le nombre de

promotions concernées diminue inexorablement, les membres des promotions les plus anciennes

disparaissent et nous sommes toujours à la recherche de correspondants pour les plus récentes,

celles d'après 68, dont les listes ont disparu lors d'un malencontreux incendie dans les combles de

l'ENG ou dans les déménagements successifs.

Les garçons de la 52/56 ont répondu rapidement à mes sollicitations, suivis de près par les garçons

et les filles de la 62/66. Aurai-je d'autres réponses d'ici la remise des textes à la personne chargée

de la mise en page du bulletin ? Rien n'est moins sûr !

Les Ecoles Normales de Beauvais ont vu disparaître l'un de ses derniers professeurs en la

personne de Marcel MAILLARD. L'annonce de son décès a suscité beaucoup d'émotion chez ses

anciens élèves, beaucoup ont tenu à lui rendre hommage.

La liste des décès n'est heureusement pas très longue en ce début de printemps mais sommesnous

toujours informés quand l'un ou l'une de nos camarades nous quitte ?

Je compte sur vous pour me tenir au courant de ces tristes nouvelles ou pour me faire parvenir vos

écrits concernant la vie dans nos Ecoles.

A bientôt, j'espère !